Après la journée très sportive d’hier, on s’est mieux organisé pour marcher un peu moins aujourd’hui, le bus remplace les trois bornes à pince et pour le retour on s’est trouvé un chauffeur sympa ! Du coup ce soir, on peut voir le show de Pearl Jam en entier et ça tombe bien parce que c’est un peu pour eux qu’on voulait être là ! Mais en attendant leur passage il a bien fallu s’occuper. C’est ce qu’on vous propose de suivre dans ces quelques lignes.
KO KO MO
Le groupe remplace au pied levé une annulation de dernière minute. C’était l’occasion d’en parler à nouveau sur Melolive car nous les avons déjà croisés un paquet de fois. On peut confirmer tout le bien qu’on en pensait déjà, les deux artistes auront convaincu tous les gens présents par leur rock qui fait forcément penser à White Stripes à cause de la configuration batterie + guitare/chant. Le temps de prendre quelques photos et de suivre la majeure partie du concert depuis le public nous nous éclipsons sur le dernier titre direction la Mainstage.
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MEGAN THEE STALLION
L’équipe sur place étant plutôt branchée rock, c’est avant tout la réputation qui nous a attiré sur ce concert. En effet la brésilienne a la réputation d’être une des rappeuses les plus crue de la planète. Et en effet, on n’a pu constater la chose dans les chorégraphies de la dame, fessier en avant et langue tirée façon aguicheuse, simulation de masturbation masculine, pauses suggestives et tenue choisie, tout est bon pour provoquer. Pour un peu Cardi B. passerait presque pour une gentille ingénue. Reste que le show est plutôt pro, les danseurs et danseuses permettent à l’artiste de proposer un vrai spectacle complet plutôt qu’un show au rabais. Assurément pas le spectacle qu’on proposera à nos enfants, mais là au moins on ne pourra pas dire qu’il ne se passe rien sur scène.
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MANESKIN
Maneskin c’est le groupe italien qui a gagné l’Eurovision 2021. Vous vous souvenez ? Celui qui a fait scandale parce qu’on a cru qu’un de ses membres se faisait une ligne de coke devant des millions de téléspectateur !! Un buzz incroyable reposant sur une image trop rapide où on ne voyait quasiment rien et l’avidité des journalistes à vendre des articles pute à clique pour torcher nos cerveaux. Au-delà de l’anecdote il y’a un vrai groupe de rock et sa musique et on s’est dit que c’était l’occasion de les voir en vrai, en dehors de tout folklore télévisuel. Sur scène le groupe s’impose sans effort grâce à un savoir faire inattaquable. Le chanteur tient parfaitement son rôle de leader, tout est pro jusqu’au bout des ongles, du choix des tenues de scène à la façon de bouger, on sent que Maneskin n’est pas un phénomène de foire. Les charmes de la bassiste opèrent directement sur les photographes, mais on saluera aussi le costume du guitariste, un truc qui n’ira pas à tout le monde et les filles ne sont pas oubliées avec un batteur à la bogossitude très agaçante ! Bref, voilà un groupe qui a tous les atouts pour s’imposer un moment dans le paysage rock Européen.
Setlist :
Zitti E BuoniI
In Nome Del Padre
Mammamia
Beggin’ (The Four Seasons cover)
Close to the Top
For Your Love
Supermodel
Touch Me (The Who “My Generation” outro)
We’re Gonna Dance on Gasoline
I Wanna Be Your Dog (The Stooges cover)
I Wanna Be Your Slave
Lidividi Sui Gomiti (With fans on stage)
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KAVINSKY
On fait un petit détour par la Perry’s Stage pour saluer Kavinsky et goûter un peu de son elctro très 80’s. Lorsqu’on fait des photos dans le Pit sur cette scène, les graves sont tellement forts qu’on a la glotte qui fait bravo. Avec lui on n’était pas loin de la descente d’organes. Y’a pas à dire, c’est le meilleur.
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A$AP ROCKY
Pendant qu’on attendait le début du show de la tête d’affiche du festival, on a suivi de loin la fin d’ A$AP Rocky. Le décor plutôt sympa avec cet énorme mannequin gonflable nous a tout de suite interpelé. Ensuite l’artiste ira au contact du public, les flammes se mêleront à la fête pour un final très intense.
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PEARL JAM
On voulait être là pour eux et on n’a pas été déçu d’être venu. Déjà parce qu’avant on a eu droit à de très bons artistes, ensuite parce que le spectacle de ce soir a été à la hauteur des attentes du public qui attendait leur retour depuis 2006 (On y était !!). Premier constat Eddie Vedder a toujours de la voix. Contrairement à beaucoup de chanteur de sa génération, il n’a rien perdu de son savoir-faire. Une seule fois il ratera un hurlement qui restera dans sa gorge, beau joueur ça le fera marrer. Le monsieur à l’air d’avoir tiré un poil sur la bouteille avant le concert et il pendra quelque gorgé de vin durant ce dernier pour le style (faudra quand même lui dire un jour que son vin de scène est dégueulasse). Il a parfois des poses assez invraisemblables, le regard ailleurs et il arrêtera même un morceau en plein milieu parce qu’il a cru voir quelqu’un en détresse au milieu du public. Le morceau repartira comme si tout ceci était prévu. Mais tout ça est plutôt amusant, le mec est bon vivant (ça change de l’époque où il faisait des concerts entiers en tournant le dos au public), il est généreux envers le public. Le reste du groupe est un peu plus en retrait, mais bien là. McCready n’hésite pas à prendre la pose au milieu de ses solos, et nous vérifions avec lui qu’il n’a rien perdu, il changera de nombreuses fois de guitare nous exhibant une collection impressionnante de pelles vintages. Gossard toujours très discret assurent les chœurs et les rythmiques, jamais loin de son chanteur, témoignant d’une connivence touchante après autant de temps passé ensemble dans la même formation. Après tout on en a vu d’autres nettement moins camarades… La setlist passe toutes les périodes mais n’oublie pas le fan qui est venu entendre les classiques, la encore on a une vraie générosité de la part d’un groupe qui aimerait surement chanter de nouveaux titres plutôt que de servir ceux qu’ils jouent depuis si longtemps. Et que dire de la scène, tout en sobriété avec un piano droit en décor et des amplis vintages tout du long. On appréciera également la mise en lumière que vous découvrirez sur les photos qui accompagnent cet article.
Même si le public est nettement moins nombreux que pour Imagine Dragons la veille (le dimanche est moins facile à fédérer car le public travaille tôt le lendemain pour la plupart, et on ne reparlera pas des transports en Ile de France en été…), Pearl Jam aura livré une prestation impeccable ce soir pour clôturer le Lollapaloosa. Au final il restera ceux qui y étaient et les autres qui auraient dû…
SetList :
Why Go
Mind Your Manners
Interstellar Overdrive (Pink Floyd cover)
Corduroy
Daughter
Satan’s Bed (tour debut)
Even Flow
Dance of the Clairvoyants
Who Ever Said
Wishlist (with « Waiting On A Friend » by The Rolling Stones tag)
Not for You
Given to Fly (Song stopped to address an issue in the crowd, resumed afterwards)
Untitled
MFC
Amongst the Waves
Jeremy
Do the Evolution
Black
Go (tour debut)
Porch
Rappel :
Alive
Baba O’Riley (The Who cover)
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