Avec une petite année d’existence tout est un peu nouveau pour nous et c’est donc notre grande première fois au festival Lollapalooza à Paris. On découvre le site avec ses avantages comme la taille, l’espace et la vue sur la Défense et aussi les inconvénients comme la situation (quel enfer pour venir en transport ou pour se garer si on est en voiture), la chaleur et un service d’ordre pas toujours très sympathique (mais ne généralisons pas, certains étaient plus cool que d’autres). En revanche, un grand merci et tirage de chapeau aux organisateurs qui géraient le Pit photographe. Le contact était très sympathique et c’est vraiment agréable lorsqu’on travaille sur un festival. Nous n’avons pas couvert tous les groupes, nous vous proposons donc la sélection Melolive pour cette édition 2022.
P.R2B
Groupe mélangeant l’Electro et la chanson française, P.R2B commence à faire son trou et se voit cette année proposé une place sur l’Alternative Stage. Sur scène la chanteuse fait l’essentiel du job avec le soutient discret des musiciens. Seul le saxophoniste viendra à ses côtés de temps en temps pour les parties instrumentales de certains titres. Le public est attentif et clairsemé. Pas facile d’assurer le début de la journée, d’autant plus que la queue pour entrer dans le festival est interminable et les gens ne sont pas encore tous présents.
Photos en attentes de validation par l’artiste…
https://www.facebook.com/pauline.r2b
https://www.instagram.com/p.r2b
PINK PANTHERESS
C’est surtout le nom qui nous a attiré, à la fois amusant et naïvement mignon. On ne savait pas quoi s’attendre et il faut avouer qu’on est reparti un peu déçu. Côté chanson la voix de la jeune femme n’est pas désagréable, les mélodies quelque peu lancinantes pas forcément désagréable, surtout si on aime ce style de RnB. En revanche scéniquement il ne se passe pas grand-chose. La chanteuse et sa choriste se contente de marcher le long de la scène en se croisant de temps en temps. Assez peu d’interaction avec le public même si on ne ressent pas un manque d’assurance et en guise d’accompagnement un DJ forcément statique derrière ses platines. Bref, sur une si grande scène c’est un peu ennuyeux tout ça.
Photos en attentes de validation par l’artiste…
https://www.instagram.com/pinkpantheress
SULLIVAN KING
Nous ferons un rapide passage du côté de la Perry’s Stage pour voir un Sullivan King très ne forme allant chercher le public au-devant de la scène, lâchant les platines quelques instants. Le temps aussi de voir un public galvanisé au son du beat. On regrette un peu de devoir partir pour ne pas rater le début du groupe suivant sur l’Alternative Stage.
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THE STRUTS
Ce groupe est clairement une des plus intéressantes découvertes de cette édition du Lollapalloosa. La formation est anglaise et elle pratique un hard rock légèrement Glitter. On pense tout de suite à The Darkness pour situer le style, sans pour autant n’être qu’une pâle copie car le groupe propose des titres et une approche différente malgré tout. Sur scène le chanteur au look Glam très marqué semble super à l’aise et s’adresse au public qui ne s’est pas trompé en faisant masse au pied de la scène. C’est un sans-faute pour le groupe qui mériterait de revenir l’année prochaine sur une Mainstage !
SetList :
Primadonna Like Me
Body Talks
Kiss This
I Hate How Much I Want You
Fire (Part 1)
One Night Only
Dirty Sexy Money
Put Your Money On Me
Wild Child
Are You Falling With Me
I Do It So Well
Could Have Been Me
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https://www.instagram.com/thestruts
APASHE
On découvre le Pit photographe très vide à la Perry’s Stage. Il faut dire que prendre un DJ en photo en plein jour, c’est un pari risqué. On peut très bien tomber sur des lights supers intéressants ou un show totalement morne visuellement. En tout cas on note que sur cette scène le public est toujours en masse (on pense que certains passent leur journée ici sans jamais aller voir les autres stages) et qu’il danse plus ou moins activement tout le temps.
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FEVER 333
On a pris un abonnement à l’Alternative Stage et au rock qu’elle propose. Cette fois c’est avec le Metal Alternatif de Fever 333 qu’on s’encanaille. Et le terme est faible. Fever va littéralement retourner la scène. Le membre de ce groupe sont complètement timbrés et c’est un véritable défouloir de les voir jouer. Le chanteur, en plein morceau va réussir à tourner l’estrade de la batterie, il va également balancer une poubelle benne king size dans le public. Il va finir en slip !!!! A un moment, il est porté par le public et il s’en qu’on essaye de lui piquer une pompe. Il les retirera et les jettera vers la scène pour pouvoir se rechausser plus tard. Bon joueur, en tant que partisan du chaos, ça le fait marrer. Musicalement c’est une énorme claque ! Entre gros samples pour les graves, la guitare et la batterie, le chanteur envoi la gouache comme on le voit rarement de la part d’un type qui saute partout ! C’est indescriptible ce qui se passe sur scène, il faut le vivre. Même les photos paraissent bien sages en comparaison de l’action.
SetList :
BITE BACK
Only One
One of Us
Made an America
Prey for Me
Out of Control
Walking in My Shoes
Trigger
PRESENCE IS STRENGTH
Burn It
Hunting Season
https://www.facebook.com/fever333
https://www.instagram.com/fever333
IMAGINE DRAGONS
Retour vers les Mainstages pour suivre le show d’Imagine Dragons. Dans le Pit photographe on note qu’il y’a quasiment autant d’influenceurs que de photographes professionnels. Ces derniers ne feront pas trop de photo de la scène, mais préférerons faire des selfies (sic) avec le public ou avec la scène en fond. Le culte du « moi-je » dans toute sa splendeur. Pour le festival c’est beaucoup de visibilité supplémentaire sur les réseaux et pour les influenceurs l’assurance de pouvoir frimer en montrant les pass-droits auxquels ils ont droit sur leur page Instagram ou Tik tok.
Mais parlons plutôt du groupe ! Imagine Dragons entre en scène sous les acclamations d’un public extrêmement nombreux ce soir. On est aux limites des capacités d’accueil, ceci témoigne de l’énorme succès du groupe et également du fait qu’on est samedi soir. Au premier rang ce sont surtout des jeunes filles qui hurlent dès que le chanteur Dan Reynolds apparaît. On se croirait revenu au temps des Beatles. Il est évident que la plastique bodybuildée et la bonne tronche du chanteur n’est pas étranger à ce succès auprès des jeunes filles en fleurs… Et heureusement qu’il est là, parce que ce n’est pas le guitariste Wayne Semon qui arrive avec sa mandoline, sa coupe des années 70 et son air de s’excuser d’être là qui pourrait faire concurrence. (Bon en vrai le mec assure hein, c’est totalement gratuit de notre part). De son côté, le bassiste Ben McKee donne tout de même le change avec son instruments rose et ses lunettes de soleil. Le groupe enchaîne quelques tubes, la scénographie fait appelle à des jets de fumées, des explosions d’étincelles et une projection énorme de confettis viendra ponctuer la première descente de Dan Reynolds au contact du public. Le groupe n’est pas là pour compter les lentilles, le public va en avoir pour son argent !
Nous n’assisterons hélas pas à la fin du show, la situation du site et l’état des transports parisiens nous forçant à prendre congé pour pouvoir rentrer. C’est avec une bonne grosse fatigue après cette journée très chaude et quelques kilomètres parcourus que nous refaisons le chemin inverse vers porte d’Auteuil (45 mn de marche à pieds quand même), pour récupérer un métro qui nous permettra de chopé le dernier train… Pas de doute, nous sommes en France, l’autre tiers monde des transports…
SetList :
It’s Tim
Believer
Polaroid / Hopeless Opus
Thunder
Amsterdam
Shots
Birds
Follow You
Lonely
Natural
Whatever It Takes
It’s Ok
Demons
Enemy
Bones
Walking the Wire
Forever Young (Alphaville cover) (Acoustic)
Radioactive
https://www.facebook.com/ImagineDragons
https://www.instagram.com/imaginedragons