25 ans de carrière ce n’est pas rien, alors pour marquer le coup Tryö avait prévu de se payer un Bercy. C’était sans compter sur la pandémie. Du coup report après report, c’est finalement les 27 ans qu’on fêtera ce soir. Mais pour le symbole, on ne change pas le titre prévu au départ. D’autant que le groupe avait quand même fait un concert dans un Accor Hotel Arena complètement vide ! Cette date c’est un peu leur revanche !
Avant de parler du concert nous tenons à remercier le groupe et la production pour nos conditions de travail. En effet, nous avons été accueillis avec beaucoup de bienveillance et avons pu profiter de conditions royales pour faire nos photos ! En effet, les photographes accrédités peuvent shooter tout le show de n’importe quel endroit de la salle à l’exception de la scène et des backstage ! Imaginez tout Bercy comme terrain de jeu !? Autant vous dire qu’on s’est régalés !
Ce soir il n’y a pas de première partie, le groupe se paye Bercy en solo ! Et vu le programme on comprend ce choix car comme vous le verrez dans la suite de ce texte, ça va défiler au niveau des invités. En même temps c’est la fête et on la fait rarement tout seul. Le concert démarre alors que nous découvrons que Nagui est juste à côté de nous, sobre, le plus discret possible, mais tout de même très disponible pour tous les gens lui réclamant des selfies. Quelle patience… Voilà une personnalité aussi sympa dans le réel qu’à la télé ou à la radio. On croise d’autres têtes connues dans cette zone, mais nous ne sommes pas assez branchés peoples pour réussir à mettre des noms sur les visages. Le groupe démarre par quelques titres de son répertoire, la grosse ambiance est déjà là, pas trop besoin d’aller chercher le public, il est chaud d’entrée de jeu. En même temps 3 ans qu’ils attendent, ils sont au taquet !
Claudio Capeo sera le premier invité de la soirée sur le titre Serre Moi, viendra ensuite Dub Inc sur le titre suivant contre l’homophobie. Durant ce passage un drapeau LGBT sera brandi par Christophe, du plus bel effet sur nos photos. Comme toujours tout est très positif avec Tryö, les messages vont vers l’ouverture, l’amusement même si plus tard Roselyne Bachelot prendra un petit tacle, c’est à la marge.
Suivent deux titres puis c’est au tour de Gauvain Sers de venir faire la fête avec le groupe. Tout le monde est autour du piano, l’ambiance est très détendue, ça rigole, ça boit un coup, ça parle avec le public entre chaque titre, bref c’est Tryö quoi. Avec les caméras qui filment sur scène, on a un peu l’impression d’être sur un énorme plateau de tv. Christophe et Guizmo s’improvisent présentateurs et accueillent les invités un par un. C’est un peu leur Taratata maison ! Et pour une fois Nagui profite sans bosser !
Le groupe va ensuite retrouver un de ces membres parti vers d’autres aventures, un membre important qui était présent dès le début. En effet Manu apparaît dans les gradins guitare à la main, il rejoindra la seconde scène à l’autre bout de la fosse où le groupe l’attend déjà pour y jouer 3 titres de leurs débuts en full acoustique. L’émotion est palpable, Manu est très heureux de retrouver ses amis et le public qui est aux anges, surtout ceux qui se trouvent juste à côté de cette petite scène.
C’est La Rue Ketanou qui relancera les hostilités sur la grande scène avec Les Hommes que J’aime, le temps que Tryö les rejoignent pour finir le titre. Ensuite ça enchaîne, les Souchon père et fils viennent faire L’Amour à la Machine à la mode Tryö et enchaînent sur un second titre avant d’accueillir Véronique Samson (leur grande sœur diront-ils) pour Ladilafé. L.E.J. viendra chanter sur un premier titre et restera pour faire les chœurs sur un second avec Bénabar.
C’est au tour de Camille Esteban de venir chanter un titre avec le groupe. Camille on la connaît déjà chez Melolive, elle a eu l’opportunité de faire la première partie de Cali au Douze de Cergy le 20 mai dernier (retrouvez l’article ici : https://www.melolive.fr/2022/05/cali-camille-esteban-le-douze-2022 ). Camille est en grande forme, elle va chercher le public, elle semble vouloir laisser un vrai souvenir aux 18 000 spectateurs présents. Il faut dire qu’il s’agit de son premier Accor Arena, il n’est pas question de manquer le rendez-vous !!
L’absence de Sinsemilia à cet anniversaire aurait paru bizarre tant les deux groupes semblent partager les mêmes valeurs et les mêmes goûts pour le reggae à la française. Ils souhaiteront à Tryö Tout le bonheur du monde forcément… C’est Big Flo & Oli qui viendront parler de la Crise. Les vannes fusent sur l’âge du groupe quand Oli se rend compte à haute voix que Tryö est plus vieux que lui. Et Christophe qui répond qu’il a sûrement été conçu sur une de leur chanson… Le duo de rappeurs français demandera à la salle de faire 27 secondes de bruit pour les 27 ans du groupe. Easy, il aurait été plus impressionnant de réclamer un vrai silence de 27 secondes, mais on n’est pas dans la recherche de la performance, juste dans l’échange et la bonne humeur. Le groupe clôturera son tour de chant avant les rappels par Désolé pour Hier soir que tous les auditeurs de RTL2 connaissent sûrement déjà par cœur.
Pour le rappel, MC Solar viendra reprendre Victime de la Mode et Sylvain de Boulevard des Airs s’illustrera sur Ce que l’on s’aime autre hit de Tryö sur nos ondes. L’Hymne de nos campagnes clôturera ce concert comme il se doit, avec un public reprenant le refrain et confirmant l’amour qu’il porte au groupe de Reggae le plus reconnu de France.
Contrairement à la dernière fois où le groupe avait joué dans un Bercy complètement vide, c’est bien une salle affichant complet qui aura accueilli cette fiesta d’anniversaire. En sortant on ne peut s’empêcher de siffloter le dernier titre entendu et de se sentir léger. Le positivisme est contagieux que voulez-vous…
Set List :
Danser ce soir
Greenwashing
La bonne humeur
Baliser
Serre moi (avec Claudio Capeo)
Brian Williamson (avec Dub Inc)
Apocalipticodramatic
La misère d’en Face (avec Gauvain Sers)
Pas pareil (avec Gauvain Sers)
France telecom
Babylone
C ‘est du roots
Les hommes que j’aime (avec La rue Kétanou)
L’amour à la machine (avec Alain et Pierre Souchon)
2050 – 2100 (avec Alain et Pierre Souchon)
Ladilafé (avec Veronique Sanson)
Un homme qui aime les femmes (avec LEJ)
Être français (avec Bénabar et LEJ)
Yakamonayer (avec Camille Esteban)
Medley: Tout le bonheur du monde + La main verte (avec Sinsémilia)
Pour un flirt avec la crise (avec Big Flo et Oli)
Désolé pour hier soir
Rappel :
Victime de la mode (avec MC Solaar)
Ce que l’on s’aime (avec Sylvain de Boulevard Des Airs)
L‘hymne de nos campagnes