Quoi de mieux que de démarrer une tournée Européenne à Paris à l’Accor Hotel Arena que les plus vieux d’entre nous connaissent mieux sous le nom de Palais Omni Sport de Paris Bercy ? Et quoi de mieux pour Melolive de faire partie de la fête ? On vous en fait profiter.
JJ Wilde
On avait entendu beaucoup de bien de cette artiste canadienne sans jamais encore avoir eu l’occasion de vérifier l’information en live. On a devant nous une chanteuse de pure rock assez fidèle à ce qu’on entend d’elle sur enregistrement, mais avec un côté plus roots. Le son des guitares est bien en avant et l’ensemble du groupe fait le show. Le bassiste est également claviériste et par moment il semble jouer des deux instruments en même temps. Niveau light show on fait dans le minimalisme, quelques rangées de lights sur les côtés, une douche ou deux sur les zicos avec des tableaux assez monochromes, mais l’artiste n’est pas dans le noir, c’est le plus important.
JJ Wilde se donne à fond et même si elle ne semble pas avoir le droit de dépasser un certain point sur l’avancée réservée à la tête d’affiche, elle va utiliser toute la place à sa disposition pour aller au plus proche du public. Elle chante, elle saute, remue la tête… bref elle fait le job.
L’accueil du public est plutôt positif, mais il ne s’agit que d’un amuse-bouche même si de toute première bourre.
Set List :
Someone Under You
Stop Draggin’ My Heart Around (Stevie Nicks cover)
Off the Rails
Home
Mercy
Best Boy
The Rush
Scorpions
Le drapeau géant de Scorpions est en place, les premières notes retentissent puis le rideau tombe… sur un second rideau (les possesseurs d’appareil photo reflex apprécieront le parallèle). Lorsqu’enfin le champ est libre c’est magique. Nous sommes au pieds de la scène et nous pouvons apprécier d’une part leur âge, mais aussi l’incroyable pêche qu’ils ont encore ! Les premiers titres s’enchaînent pendant que nous prenons nos photos et c’est une vraie récréation, le groupe cabotine avec le public et les photographes et pour peu qu’on anticipe un peu, on a droit à de véritables poses ! Rudolf étant certainement le plus joueur de la bande.
Mathias semble en forme et c’est plutôt rassurant lorsqu’on sait que si la tournée débute à Paris c’est parce que quelques dates ont dû être annulées parce qu’il souffrait de saignement au niveau des doigts, du moins le supposons-nous puisqu’aucune précision n’était apportée par le groupe ou son staff quant à la cause exact de ces annulations de dates. Le groupe devait démarrer par Lisbonne, Toulouse et Lille avant de passer par notre capitale.
Derrière les fûts on retrouve Mikkey Dee (ex King Diamond, ex Motorhead, ex Helloween, ex Don Dokken… rien que ça). Je crois que nous n’avons jamais entendu une rythmique aussi carrée dans Scorpions en live. En 1993 on a un vague souvenir qu’Herman Rarebell n’était pas la force motrice du groupe. Le batteur nous gratifiera d’ailleurs d’un solo de batterie, qui aura le mérite de ne pas être trop long, afin de finir de convaincre qu’il n’était pas là pour faire de la figuration.
Enfin Klaus Meine, même s’il n’est plus aussi en forme que du temps des leggings jaunes à bandes noires, on ne pourra que saluer la sureté de sa voix. Le chanteur a su préserver ce timbre très particulier du passage des années et il arrive encore à le pousser sans faiblir. On ne s’en rend pas forcément compte, mais c’est une véritable prouesse technique à chaque concert pour ce chanteur que personnellement nous n’avons jamais pu prendre en défaut sur aucun live ! Quelle voix ! Et toujours avec le sourire.
Le sourire c’est d’ailleurs une chose commune à tout le groupe. S’il y avait un seul mot à retenir de toute la carrière de Scorpions c’est le côté positif. Même du temps où les vierges mineures faisaient scandale sur les pochettes d’album, le groupe a toujours été extrêmement positif sur scène. Il y a une notion de partage qu’on ne retrouve pas dans tous les groupes de cette époque. Et puis il y a les souvenirs qui reviennent forcément à l’écoute des vieux titres. Lorsque Wind Of Change démarre, on ne peut s’empêcher de penser que c’était le disque préféré de nos parents lorsqu’il est sorti… C’est pour beaucoup d’entre nous une partie de notre enfance ou de notre adolescence qui ressurgit.
Puisqu’on parle de la set list, on aura droit à trois titres du nouvel album. Des titres plutôt efficaces au demeurant. Tout le reste sera consacré aux classiques avec des incontournables et aussi quelques titres qu’on n’a pas l’habitude d’entendre à chaque concert. On aurait quand même aimé en avoir un peu plus encore (quand on aime on ne compte pas). Le concert finira en apothéose avec Rock You Like a Hurricane… laissant le public libre de repartir regonflé à bloc vers la fin de leur nuit avec la promesse de se retrouver très bientôt au Hellfest pour celles et ceux qui auront la chance d’y être.
Set List :
Gas in the Tank
Make It Real
The Zoo
Coast to Coast
Seventh Sun
Peacemaker
Bad Boys Running Wild
The Language of My Heart
Send Me an Angel
Wind of Change
Rock Believer
Tease Me Please Me
New Vision (bass and drum solos)
Blackout
Big City Nights
Rappel :
Still Loving You
Rock You Like a Hurricane
Vassago
Cet article a été écrit en partenariat avec Guitare Xtrême : https://guitarextrememag.com
Scorpions : https://www.the-scorpions.com
JJ. Wilde : https://jjwilde.com
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Gérard Drouot Production : https://www.gdp.fr Accor Hotel Arena : https://accorhotelsarena.com